Gérer la complexité, susciter l’innovation, trouver les failles dans des projets, développer la multidisciplinarité, comprendre la diversité …
pour faire face à ces challenges, et si vous faisiez appel à un multipotentiel ?

 

Haut Potentiel ou Multipotentiel ?

Il existe de nombreux points communs entre les personnes multipotentielles et les haut-potentiels. Souvent, les deux termes sont utilisés de manières équivalentes.

Le haut-potentiel implique un fonctionnement neurologique différent, avec des caractéristiques neurophysiologiques caractéristiques (voir conférence en ligne et livre à venir).

Pourtant, de nombreuses personnes se reconnaissent dans de nombreuses caractéristiques du haut-potentiel sans que leur performances au tests de QI ne permettent de valider le haut potentiel. Je ne parle pas ici des twice exceptionals cumulant un haut potentiel avec un trouble associé, un TDAH ou un TSA. Tous les cas existent et sont possibles, étant donné qu’aucune corrélation n’a été, à ce jour, clairement démontrée entre ces différentes spécificités.

Le haut potentiel a été fixé arbitrairement à 130 de QI et a lentement évolué. Dans certains pays, on inclue également dans les haut-potentiels, les personnes présentant un indice général d’au moins 125 avec un sous-test à plus de 130.

De nombreuses discussion sont en cours dans le monde scientifique pour tenter de mieux comprendre ces atypismes afin de leur permettre de mieux vivre leur différence et de pouvoir leur apporter des réponses adaptées à leur profil neurologique.

En particulier, le chiffre de 130 pour le QI est souvent remis en question, cette limite excluant des personnes qui pourtant se retrouvent dans nombre de caractéristique des hauts potentiels.

Il est pourtant un fait qu’un écart de 15 à 20 points  de QI entre deux personnes est ressenti par chacune d’elle dans la capacité à traiter un grand nombre d’informations en même temps et de créer des liens entre ces informations.

Dans les faits, on observe un continuum dans les résultats du QI de même que neurologiquement, la variété des possibilités fait qu’il existe une gradation dans les capacités cognitives, sensitives et émotionnelles des personnes.

Les personnes multipotentielles peuvent développer un grand nombre de ces qualités et en faire des forces ou les laisser en friche, mais ce qui rend ces personnes atypiques, ce sont les capacités et leur appétence à pouvoir développer de nombreuses compétences pointues dans des domaines variés: c’est « le côté multi ».
Autrement dit, elles apprécient et ont besoin de sévir dans plusieurs domaines même très éloignés les uns des autres et ont la capacité de passer d’un sujet à l’autre avec une facilité déconcertante,ce qui présente un atout non négligeable dans les environnements complexes.